Historique, projets et activités de l'Adilf.
C'est le 2 décembre 1980 que l'asbl "Adilf" (Association pour la Défense et l'Illustration de la Langue française) a vu le jour à Bastogne. En 1981 et 1982, elle organise le concours 'Paroles' de création et d'interprétation en langue française, ouvert aux élèves de l'enseignement secondaire et de l'enseignement supérieur de la province de Luxembourg. L'année suivante, Bruxelles, le Brabant et Liège rejoignent l'association et, en 1984, toute la Wallonie est concernée. De 1985 à 1988, les tournois 'Paroles' accueilleront plus de 4000 participants.
En 1988, la défection d'un sponsor privilégié oblige l'Adilf à interrompre l'organisation nationale des tournois 'Paroles'. Néanmoins, ceux-ci ne disparaîtront pas complètement puisque, dans la province de Namur, ils continuent à concerner une poignée d'établissements scolaires.
C'est au départ de la région de Durbuy qu'en 1991 l'Adilf va, avec l'aide du Foyer Culturel de l'endroit, entamer une nouvelle carrière d'envergure. En effet, après 'Paroles '91' qui ne s'adresse alors qu'à une zone limitée, 'Paroles '92' s'étendra à l'ensemble de la province de Luxembourg. Avec Namur, qui voit là un signe encourageant à aller de l'avant, on dessine alors les grandes lignes d'un projet à relancer au niveau national. En 1993, avec l'arrivée d'écoles bruxelloises, on décide d'ajouter à l'épreuve d'interprétation un tournoi de création qui se déroulera le même jour du mois de mars pour tous les participants. Cette année-là, ils seront un millier. En 1994, leur nombre doublera.
En octobre 1994, la province de Liège rejoint le mouvement sous la houlette d'une jeune et dynamique présidente.L'année suivante, c'est au Hainaut d'étoffer l'association: L'entièreté de la Communauté française de Belgique sera ainsi touchée par les tournois 'Paroles'.
Ainsi se justifie l'organisation d'une finale nationale alternativement de création et d'interprétation. En 1995, la salle "le Moulin" de Barvaux-Durbuy accueillait une finale nationale de très haut niveau, présentée par Guy Lemaire (RTBf) et rehaussée par un intermède de choix de Marc Herman. En 1996, à Dinant, la grande finale de création voyait naître un spectacle inédit et très apprécié, grâce au talent des jeunes écrivains, entourés de Marion, de Bruno Coppens et de Pierrette Laffineuse. En 1997, c'est le Centre culturel de Seraing qui accueillait un public nombreux et comblé.
Actuellement, suite à la demande de la
Communauté française qui nous accorde son soutien, nous
envisageons l'intégration de la finale nationale
'Paroles '98' dans le cadre de la Semaine de la
langue française, ce qui donnerait de nouvelles lettres de
noblesse à l'activité. Les règlements sont, dans les grandes lignes, communs à l'ensemble des fédérations organisatrices. Signalons que toutes les activités s'adressent à l'ensemble des établissements d'enseignement secondaire, tous réseaux confondus. |
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Remise des prix |
-Pour l'interprétation, il s'agit de la mémorisation et de la présentation individuelle sur scène, avec micro et sans artifice scénique, d'un texte d'une durée suffisante pour permettre une appréciation valable du jury (mais n'excédant pas trois minutes).
Liste des lauréats de Paroles 1999.
-Le tournoi de création consiste, quant à lui, en la rédaction d'un texte inédit (en prose ou en vers) d'un maximum de 400 mots à partir d'un thème proposé sur place. En 1993, par exemple, il s'agissait de la reproduction d'une peinture publiée dans la presse le jour du concours; en 1994, d'une planche de bande dessinée; en 1995, d'un feuillet philatélique; en 1996, d'une affiche de cinéma; en 1997 à nouveau d'une planche de bande dessinée; et en 1998 d'un tableau du peintre belge René Magritte.
Pour assurer aux concours 'Paroles' le sérieux et la caution indispensables, l'Adilf fait appel, au sein de ses jurys, à des personnalités éminentes du monde littéraire et du monde du spectacle.
La sponsorisation des tournois 'Paroles' suppose une recherche permanente et des contacts multiples. La Communauté Française de Belgique (Promotion des Lettres, du Livre et de la Langue), quant à elle, soutient moralement et substantiellement notre projet. Il en va de même de la Générale de Banque, partenaire privilégié depuis de nombreuses années.
Mais c'est aussi de publicité qu'ont besoin les activités de l'Adilf. Ces activités visent essentiellement, vous l'aurez compris, à donner aux jeunes de 12 à 18 ans, une occasion heureuse de se poser en véritables défenseurs d'une langue dont ils perçoivent déjà très bien les ressources inépuisables. Pour soutenir et faire connaître les enjeux d'un tel projet pédagogique et culturel, la Presse télévisée, radiodiffusée, écrite et maintenant numérique nous paraît pouvoir jouer en l'occurrence un rôle indispensable.
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